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Hommage aux soldats béninois tombés les armes à la main

Écrit par sur 16 mai 2025

Hommage aux soldats béninois tombés les armes à la main – 2025, une année de mémoire et d’engagement

Par [Jean-José]

En cette année 2025, le Bénin s’incline une fois de plus devant la mémoire de ses fils tombés les armes à la main. Soldats, gendarmes, agents des forces spéciales ou gardes forestiers, ils ont donné leur vie pour protéger l’intégrité de notre territoire, défendre les populations civiles et garantir la paix dans un contexte régional toujours plus instable.

Depuis le début de la décennie, le pays est confronté à une menace sécuritaire croissante dans sa partie septentrionale, à la frontière avec les zones sahéliennes affectées par l’insécurité djihadiste. En 2025, les efforts de l’État pour sécuriser les départements de l’Atacora, de l’Alibori et du Borgou ont été intensifiés. Ces opérations ont permis de repousser de nombreuses incursions ennemies, mais elles ont aussi coûté la vie à plusieurs de nos soldats.

Le 1er mars 2025, une date désormais inscrite dans la mémoire nationale, a vu la Nation rendre un hommage exceptionnel aux derniers soldats tombés lors de l’opération « Kouandé Sûr », dans le département de l’Atacora. Une cérémonie sobre mais poignante s’est tenue à Cotonou, en présence du président de la République, des familles endeuillées et de représentants de l’Union africaine. À cette occasion, une minute de silence a été observée dans toutes les administrations publiques et écoles du pays, témoignant de l’unité nationale face à l’épreuve.

Mais 2025, ce n’est pas seulement l’année du deuil, c’est aussi celle de la reconnaissance. Le gouvernement a lancé le Programme National de Mémoire et de Résilience, incluant la création d’un mémorial militaire national à Parakou, destiné à honorer les héros de toutes les guerres modernes. Un fonds spécial d’aide aux familles des militaires tombés au combat a également été renforcé, avec une meilleure prise en charge psychologique et sociale.

Les écoles et les universités sont invitées à intégrer dans leurs programmes d’histoire contemporaine les réalités des conflits sécuritaires actuels et le rôle des forces armées. Des artistes béninois, musiciens, poètes, plasticiens, se sont mobilisés pour faire vivre cette mémoire collective à travers une série d’œuvres baptisée « Gardiens de l’aube », inaugurée au Musée National d’Abomey en mai 2025.

Dans chaque caserne, dans chaque village d’où est issu un soldat tombé, des veillées, des prières et des témoignages continuent de faire vivre leur souvenir. Car la guerre n’efface pas les hommes : elle les inscrit dans l’histoire.

2025 marque ainsi un tournant : celui d’un pays conscient du prix de sa stabilité, décidé à défendre ses frontières mais aussi à honorer, dignement et durablement, ceux qui ont donné leur vie pour que le Bénin reste debout.



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